Cascade du bois de Boulogne, août 2017

16 aout 1944, 35 jeunes Résistants de la région parisienne sont fusillés près de la Cascade du Bois de Boulogne. Ils sont tombés dans un piège tendu par la Gestapo avec un agent double infiltré dans la Résistance. La victoire est proche mais la barbarie nazie est encore vivante. Les exécutés s’ajouteront à la longue liste des martyrs. Ils appartenaient à différents mouvements et malheureusement le besoin d’armes pour combattre les a conduit dans ce traquenard.
21 aout 2016. Comme tous les ans, la commémoration se déroule sur les lieux mêmes de l’exécution. Comment ne pas être impressionné par la solennité de l’hommage ? La multitude des gerbes déposées montre que la mémoire est toujours présente.
De nombreux élus de la région parisienne dont Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris, ainsi que les représentants des préfets et de l’ONAC assistent à cet hommage extrêmement émouvant.
Les discours des maires-adjoints de Boulogne-Billancourt, de Chelles et de Catherine Vieu-Charier insistent sur le travail de mémoire et sur l’actualité du message laissé par la Résistance face aux menaces qui pèsent sur la démocratie aujourd’hui.
L’historien Thomas Fontaine nous dresse lui le portrait d’un des exécutés avant que Robert Créange ne lise des poèmes et des lettres de fusillés.
Notre association était présente et nous avons déposé une gerbe.
G.D.-E.


Cascade du bois de Boulogne, août 2016

16 aout 1944, 35 jeunes Résistants de la région parisienne sont fusillés près de la Cascade du Bois de Boulogne. Ils sont tombés dans un piège tendu par la Gestapo avec un agent double infiltré dans la Résistance. La victoire est proche mais la barbarie nazie est encore vivante. Les exécutés s’ajouteront à la longue liste des martyrs. Ils appartenaient à différents mouvements et malheureusement le besoin d’armes pour combattre les a conduit dans ce traquenard.
21 aout 2016. Comme tous les ans, la commémoration se déroule sur les lieux mêmes de l’exécution. Comment ne pas être impressionné par la solennité de l’hommage ? La multitude des gerbes déposées montre que la mémoire est toujours présente.
De nombreux élus de la région parisienne dont Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris, ainsi que les représentants des préfets et de l’ONAC assistent à cet hommage extrêmement émouvant.
Les discours des maires-adjoints de Boulogne-Billancourt, de Chelles et de Catherine Vieu-Charier insistent sur le travail de mémoire et sur l’actualité du message laissé par la Résistance face aux menaces qui pèsent sur la démocratie aujourd’hui.
L’historien Thomas Fontaine nous dresse lui le portrait d’un des exécutés avant que Robert Créange ne lise des poèmes et des lettres de fusillés.
Notre association était présente et nous avons déposé une gerbe.
G.D.-E


Cascade du Bois de Boulogne – 2014

ANF_boulogne2014

Il y a soixante-dix ans notre capitale se libérait… Cela ne s’est pas fait sans le sacrifice de beaucoup de femmes et d’hommes, résistants pour la plupart. Nous nous devons d’honorer leur mémoire, mémoire transmise, entre autres, aux jeunes générations par les plaques apposées sur les immeubles des rues de Paris.
Notre association participe chaque année aux cérémonies organisées en leur souvenir. Le samedi 23 août dernier, nous avons salué le courage des jeunes fusillés, abattus à la grenade et à la mitraillette sous les arbres de la cascade du bois de Boulogne.
Ils étaient trente-cinq : militants chrétiens et FFI-FTP de Chelles et de Draveil qui luttaient pour chasser l’occupant. Ils n’ont malheureusement pas connu Paris libéré. Attirés dans un guet-apens par un agent de la Gestapo, ils ont été massacrés, dans la nuit du 16 au 17 août 1944. Le même jour, au siège de la Gestapo rue Leroux dans le XVIe arrondissement, sept autres résistants étaient abattus. Honneur à leur courage.
La cérémonie s’est déroulée devant les arbres témoins du massacre, là où un monument portant les noms des victimes a été élevé. Une fois encore, ce fut très émouvant.
Le Maire de Chelles, l’adjoint au maire de Boulogne-Billancourt, Madame Henriette Dubois, agent de liaison FTP dans la Résistance, âgée aujourd’hui de 95 ans et Madame Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris, ont salué ce groupe luttant pour libérer Paris et la France. Ils réclamaient des armes et rencontrèrent un traître qui les conduisit à la mort. « La Libération de Paris» a déclaré Catherine Vieu-Charier, « c’est l’expression de l’histoire rebelle et combattive du peuple parisien. La libération de Paris est constitutive de ce peuple comme le sont la Révolution française, la Commune de Paris et le Front populaire.»
Robert Créange qui présidait cette cérémonie a lu plusieurs poèmes et la dernière lettre adressé à son épouse de François Carcedo, fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien. Nos pensées sont allées vers notre ami Jacques Carcedo, nous étions très émus.
À ces jeunes martyrs et à tous les Résistants, disparus ou non, nous devons beaucoup. Quel exemple ils nous ont transmis ! Nous restons dans leurs pas.
Michèle Gautier


Cascade du Bois de Boulogne – 2013

Dimanche 18 août 2013, notre association, parmi d’autres, a rendu hommage aux 35 Résistants fusillés à la Cascade du Bois de Boulogne à Paris.
C’est toujours très émouvant de penser que ces jeunes, courageux et pleins d’espoir puisque la libération de Paris était proche, attirés dans un guet-apens, ont fini leurs jours dans ce cadre si beau.
Nous pensons à eux avec reconnaissance et admiration, à eux mais aussi aux 7 Fusillés de la rue Leroux auxquels également un hommage était rendu le lendemain, devant l’immeuble de la FNDIRP où une plaque rappelle leur sacrifice. Notre association y assistait.
Soyons fiers de ces jeunes qui, malheureusement, ont payé leur courage de leur vie, c’est grâce à tous ces « soldats de l’ombre » que nous avons été libérés et avons retrouvé une vie normale.
Ne l’oublions pas.
Michèle Gautier.


Cascade du Bois de Boulogne – 2012

ANF_Boulogne_2012

« Passants, respectez ce chêne, il porte les traces de balles qui ont tué nos Martyrs ».
Non loin de l’arbre, se dresse un monument.
C’était le 16 août 1944, 35 jeunes Résistants tombés dans un guet-apens sont massacrés par les Allemands et leurs complices français, près de la Cascade du Bois de Boulogne. Cette année, le 19 août, malgré la canicule, beaucoup d’amis se sont réunis, accompagnés de nombreux porte-drapeaux et la musique des Gardiens de la Paix. Des dizaines de gerbes furent déposées, dont celle de notre association. Il y a longtemps que je n’étais pas venue : la même émotion serre le cœur au rappel de ces faits odieux. Le lendemain, un hommage a été rendu aux sept jeunes patriotes du même groupe de Résistance fusillés rue Leroux (XVIème arrondissement), ce même 16 août 1944.
Dominique Carton


Cascade du Bois de Boulogne – 2011

Ils étaient jeunes et ne songeaient qu’à se battre pour libérer la France du joug nazi. Le 6 Juin 1944, le débarquement allié avait eu lieu sur les côtes normandes. Paris, à l’appel de son Comité de Libération, se soulevait pour se libérer seul. Mais, les nazis et leurs alliés de Vichy avaient conservé leur pouvoir de nuisance. C’est ainsi que des jeunes de la région parisienne, appartenant à différents mouvements de résistance, furent attirés dans un piège tendu par un agent de la Gestapo. Ils furent fusillés devant un chêne qui porte encore les traces des balles meurtrières. Tout près, se dresse une stèle commémorative devant laquelle nous nous retrouvons chaque année. Ce dimanche 21 août 2011, nous sommes venus nombreux pour honorer leur mémoire. Il est indispensable de perpétuer de tels souvenirs afin que les générations futures connaissent le sacrifice des patriotes des années noires. N’oublions jamais. G.D-E